Les monuments aux morts

 

Les circulaires de M. le Ministre de l’intérieur des 18 avril 1919, 10 mai 1920 et 30 mai 1921 fixe la procédure à suivre pour l’instruction des demandes d’érection des monuments. La loi de finance du 31 juillet 1920 fixe dans son article 81 les conditions dans lequel des subventions seront accordées par l’Etat aux communes pour les aider à l’érection des monuments aux morts de la Grande Guerre et établit les barèmes qui doivent servir au calcul de ces subventions. Cet article est ainsi conçu : “Article 81 : les subventions accordées par l’Etat aux communes par application de l’Art. 5 de la loi du 25 octobre 1919, en vue de glorifier les Héros de la Guerre, seront calculés d’après les barèmes ci-après, en raison du nombre des combattants nés ou résidant dans la commune, qui sont morts pour la patrie, comparés au nombre des habitants de la commune déterminé par le recensement de 1911, et en raison inverse de la valeur du centime communal démographique de l’année où la subvention est accordée ». Roullet et Saint-Estèphe se doteront de ces monuments.

 

La stèle Jean Sourbé et le monument du Comité du Souvenir de la libération de Roullet

 

Ces monuments ont été érigés pour saluer l’engagement entre le maquis des Pyrénées et les Allemands qui occupaient Roullet, ce qui amena la libération de la commune le 30 août 1944 et Jean Sourbé, mort sous les balles des Allemands lors de ce fait d’armes.